ANALYSE & REFLEXION
Sacrifier l’Enseignant, c’est sacrifier toute la Nation ( Une réflexion d’Olivier Nshimiyimana )

Sacrifier l’enseignant, c’est sacrifier toute la nation. C’est en ouvrant grandement les yeux que j’ai rêvé debout une nation prendre un élan vers le développement en sacrifiant l’enseignant. L’enseignant qui est cette sirène qui retentie dans les esprits des apprenants, l’enseignant qui est cet outil qui conduit le savoir, le savoir faire et le savoir être jusqu’à la destination, l’enseignant qui est le courroie de transmission des connaissances aux apprenants. Il est étouffé et saboté.
Sacrifier l’enseignant, c’est sacrifier toute la nation. Nous avons tous été apprenants et nous voilà aujourd’hui avec plusieurs casquettes. Nous sommes devenus des grands réparateurs des sexes des femmes et d’autres organes du corps humain grâce au sacrifice consenti par un jongleur de la craie. Nous sommes devenus des constructeurs et architectes de grande renommée grâce aux hommes qui enfilent très bien chaque jour. Nous sommes devenus tout ce que nous sommes grâce à la contribution engagée d’un génie qui complète chaque jour les documents pédagogiques. Nous sommes devenus parlementaires titans et débattons les sujets délicats au parlement grâce aux notions de la rhétorique et d’éloquence que nous avons appris aux bancs de l’école et d’université. Hélas, nous parlons de tout sauf du système éducatif congolais qui du reste demeure le socle du développement. Des bruits du genre « il faut améliorer l’enveloppe salariale des députés, des médecins, des militaires et bien d’autres fonctionnaires de l’État » sont courants mais personne ne parle des conditions de vie de la personne qui façonne l’esprit de l’apprenant jusqu’à l’amener à devenir une grande personnalité dans la société. Du Président de la République aux cadres de base en passant par les médecins, les ingénieurs et bien d’autres savants, ils sont tous passés entre les mains de l’enseignant.
Sacrifier l’enseignant, c’est sacrifier toute la nation. Et cela n’est pas encore compris par les politiques congolais. Les politiques congolais qui continuent à tâtonner jusqu’a mettre la charrue avant les boeufs. Comment les autres secteurs de la vie de l’homme pourront-ils avoir une vie alors que l’enseignant est sacrifié ? Essoufflé et déçu, l’enseignant commence à vendre les connaissances en lieu et place de les transmettre. Et les connaissances qu’il vend doivent equivaloir aux sommes reçues. Pour une somme maudique communément appelée monnaie de singe correspond une catégorie des connaissances. Et la grande question qui se pose, comment sera l’élite intellectuelle, la crème intellectuelle congolaise de demain ? Allons-nous fermer hermétiquement les hôpitaux, les cours et tribunaux, les banques et bien d’autres institutions qui répondent au quotidien aux besoins de l’homme ? Congolaises et congolais, le mal est profond.
Sacrifier l’enseignant, c’est sacrifier toute une nation. Un métier tant venté hier comme noble mais qui du coup est devenu ignoble. Un métier qualifié de bon par les anciens mais devenu vilain aujourd’hui. Un métier d’excellence devenu aujourd’hui une marche pied pour plusieurs. Un metier abandonné par l’homme politique congolais. Un métier devenu bizarre à cause de la dimension commerciale qui le caractérise aujourd’hui. Les gestionnaires s’enrichissent grâce à la sueur de l’enseignant. Les parents respirent à la maison grâce au sacrifice de l’enseignant. L’État connaît la paix sociale grâce au sacrifice de l’enseignant. Hélas, l’enseignant reste le grand oublié dans la société congolaise actuelle.
Sacrifier un enseignant, c’est sacrifier toute la nation. L’Etat a ses priorités autre que l’éducation. Les parents ont leurs priorités autre que les frais scolaires. Les gestionnaires ont d’autres priorités autre que la motivation de l’enseignant. Ils se focalisent seulement à la dimension pécunière oubliant l’opérateur à la base de la réalisation de ce grand résultat. « Qui se focalise sur les profits, dégrade la qualité. Qui se focalise sur la qualité, améliore les profits » disait Jack Welsh.
Et l’enseignant dont sa priorité reste la formation intégrale de l’élite intellectuelle avertie reste le grand oublié. La nation congolaise aura toujours du mal à évoluer aussi longtemps que le système éducatif restera tel qu’il est. Il est difficile de s’envoler lorsque quelque chose te retient au sol. Debout congolais.
Sacrifier l’enseignant, c’est sacrifier toute la nation. Ne cracher pas sur la mémoire de l’enseignant chers représentants du peuple. Sincèrement, je vous accuse. Vous êtes mou lorsqu’il s’agit de la question qui touche la vie de l’enseignant. J’accuse l’État. J’accuse certains gestionnaires. J’accuse plusieurs parents. Faisons attention pour que les générations futures ne puissent nous maudire. J’attends ce grand politique congolais qui va faire des conditions de l’enseignant son cheval de bataille. Un politique congolais qui va faire du système éducatif sa priorité. Sacrifier un enseignant, c’est sacrifier toute une nation.
Une pensée révolutionnaire étalée à l’honneur de l’enseignant par Olivier Nshimiyimana Niyomutima dit Nshino de Nshino, assistant du service social et sociologue de formation.
ANALYSE & REFLEXION
17 mai 1997-17 mai 2023 : la RDC « libérée », puis occupée et aujourd’hui agressée

Le 17 mai 1997, la République démocratique du Congo a été « libérée » de la dictature de Mobutu, après 32 ans de règne sans partage.
Les « Kadogo » de l’Alliance des forces démocratiques pour la libération du Congo (AFDL) ont effectué leur entrée dans la capitale Kinshasa vers la matinée, grâce au soutien et l’accompagnement de la population, clochardisée et appauvrie par le régime finissant du Mouvement populaire de la révolution.
Et depuis Lubumbashi, M’zée Laurent-Désiré Kabila s’est autoproclamé président de la République démocratique du Congo, toute la partie Est et Centre étant déjà libérée, en plus de la province du Kongo Central.
24h avant, soit le 16 mai 1997, le maréchal Mobutu a quitté Kinshasa en catastrophe, accompagné de ses fidèles dont certains ont traversé le fleuve Congo pour se réfugier au Congo-Brazzaville.
Après libération, occupation
Trois mois seulement ont suffi pour que le Rwanda et l’Ouganda qui avaient accompagné l’Afdl dans la lutte pour la libération du Congo, se retournent contre Laurent-Désiré Kabila pour lui faire la guerre. Au point que les 19, 20 et 21 août 1997, les agresseurs ont tenté, en vain, de faire tomber Kinshasa, avant de transiter à Kitona, au Kongo Central.
C’est une guerre interminable, prophétisée d’ailleurs par M’zée Laurent-Désiré Kabila (la guerre sera longue et populaire), qui déstabilise la RDC depuis sa partie Est, sous multiples facettes. Du RCD au M23, en passant par le CNDP, le Rwanda ne fait que changer des stratégies pour occuper l’Est de la RDC en pillant ses richesses, principalement le Coltan, le lithium, et bien d’autres minerais.
La RDC qui n’avait pas encore fini de fêter sa « libération », a aussitôt été occupée, puis réoccupée, aujourd’hui agressée par ceux qu’on pensait être des amis.
Aujourd’hui, le 17 mai est mué à la journée des Forces armées de la République démocratique du Congo. Cette date est passée, en 2023, dans la méditation la plus totale, le pays étant agressé par l’armée rwandaise, sous l’œil indifférent des forces de l’African Est Community (EAC) et de l’ensemble de la communauté internationale.
Cela risque de porter entrave à l’organisation des élections générales prévues dans sept mois sur l’ensemble du territoire national congolais.
Des groupes armés naissent tous les jours dans cette partie du pays, ce qui crée davantage l’insécurité dont la principale victime est la population que l’on viole, pille, tue et massacre au quotidien.
L’état de siège décrété depuis le 6 mai 2021 n’a pas donné les résultats escomptés au Nord-Kivu et en Ituri. Des parlementaires de l’Est, par conséquent, pour la levée de cette mesure.
Par LM
ANALYSE & REFLEXION
Soubassement des Accords EAC-RDC : Bernadette Tokwaulu invite l’Assemblée nationale à éclairer la lanterne de l’opinion

La candidate à la magistrature suprême du 20 décembre 2023, Bernadette invite Christophe Mboso, Président de l’Assemblée nationale de la RDC, à éclairer la lanterne de l’opinion, concernant les vérités cachées dans l’accord signé entre la République démocratique du Congo et l’East African Community (EAC) ou la Communauté des États de l’Afrique de l’Est. En effet, Bernadette Tokwaulu révèle que l’article 4 de ces accords dote l’EAC d’une personnalité juridique propre. De ce fait, elle peut acheter des terres, les exploiter, les vendre, et peut même aller en justice contre une personne ou pour se défendre. Le fait aujourd’hui que cette communauté envoie ses troupes pour occuper la place laissée par les rebelles du M23 en lieu et place des FARDC, est très suspect.
Bernadette Tokwaulu conçoit très mal, par exemple, le fait que la cité de Bunagana soit libérée par l’armée rwandaise, sous couvert du M23, au profit de l’armée ougandaise, et que les Forces armées de la République démocratique du Congo soient tenues à l’écart. « Constitue-t-il une étape des accords ? », se demande-t-elle.
Il sied de signaler que la présence sur le sol congolais de forces armées de pays membres de l’EAC soulève plusieurs interrogations du fait qu’elles ne viennent pas combattre mais juste s’imposer en forces de tampon. Plusieurs voix se sont levées à Bunagana, par exemple, à la vue des Buldozer ramenés par les militaires ougandais dans cette cité, ces engins de construction n’ayant aucun lien avec leur mission au Nord-Kivu. De quoi renforcer davantage la position de Bernadette Tokwaulu qui lance d’ores et déjà un cri d’alerte à la population et invite les Congolais à la vigilance
Par AM
ANALYSE & REFLEXION
Analyse de MM, Journaliste de la république après le scrutin à deux tours de Gouverneur et Vice-gouverneur à la Tshopo

Nous sommes le mardi 10 mai 2022, j’ai résolu de sortir de mon silence pour apporter la petite encre qui est la mienne à d’autres encres qui écrivent la nouvelle page de l’histoire de la plus vaste province de la république : La Tshopo.
Ce, après un bon moment d’observations de la situation politique en province dans la neutralité tout en exerçant ma profession dans le respect des règles de l’art.
En effet, point n’est besoin de rappeler que les élections de Gouverneur et Vice-gouverneur s’étaient organisées à la Tshopo parmi les 14 autres concernées à travers la République Démocratique du Congo.
Contrairement à beaucoup de provinces concernées, où les gouverneurs s’étaient faits élire au premier tour avec une majorité écrasante, et d’autres au deuxième tour comme elle avec la majorité absolue, la Tshopo elle, a connu une particularité : Ex aequo.
Ici, au deuxième tour, deux candidats en lice, rappelons-le, Kapalata Maloha Akondoko Tony et Madeleine Nikomba Sabangu qui se sont battus en nul match, 14 voix obtenues par chacun sur les 28 votants. A ce niveau, la loi électorale à son article 170 a tranché en faveur du plus âgé. Ainsi, Monsieur Kapalata Maloha Akondoko Tony est proclamé provisoirement par la CENI Gouverneur de province avec comme Vice-gouverneur, Maître Theoveul Lotika Likwela. Provisoirement, parce que le résultat définitif sera proclamé après contentieux électoral par la Cour Administrative d’Appel.
Des contours avant le deuxième tour du scrutin
Ici encore, faudra-t-il rappeler que pendant la campagne électorale, tous les deux candidats se sont battus dans la perspective d’avoir une majorité écrasante jusqu’à plus de 20/28 voix? Hélas.
Dans cette démarche, les accords se seraient fondés, les promesses se seraient données dans la recherche de combler le vide, notamment, de 11 à 20 pour Madeleine Nikomba Sabangu et de 09 à 20 pour Kapalata Maloha Akondoko Tony.
Obligation pour les deux champions de tendre les mains à Jean-Pierre Kasusula Faiti Kilicho avec ses 5 voix qui pratiquement était devenu la plaque tournante et l’incontournable pour ce deuxième tour du scrutin. Là, l’histoire s’est répétée, allusion faite à l’élection qui avait départagée Maître Walle Lufungula Louis-Marie (12 voix), Constant Lomata Kongoli (09 voix) et Jacques Mandiongwe Saidi (05 voix), au premier tour. Après concessions et arrangements politiques, Maître Walle Lufungula Louis-Marie est passé de 12 à 17 voix. C’est là que sont partis sa réussite et sa déchéance en même temps. Il lui fallait respecter ses engagements. Rien d’autre n’a concouru à son départ plus gravement que ça. Par ailleurs, tout en ne négligeant pas les deux voix de Maurice Abibu Sakapela et l’unique de Constant Lomata Kongoli. Pour y arriver : Des accords secrets, des concessions, des arrangements politiques etc. Ça y est : 14 vs 14 : Dilemme et moult calculs dans l’avenir politique dans la Tshopo après près de deux ans d’instabilité politique entre l’assemblée provinciale et le gouvernement Walle. Que l’histoire ne se répète pas, Excellence Monsieur le Gouverneur Kapalata Maloha Akondoko Tony. C’est très sérieux.
_Les dangers que court le nouveau Gouverneur et les propositions pour éviter ce danger, pour que personne n’en prétexte ignorance_.
1) Dangers
■Par manque de la Majorité absolue au sein de l’assemblée provinciale, le nouveau Gouverneur et son gouvernement risquent d’être objet de toutes sortes de moyens de contrôles parlementaires très sévères (Question d’actualité, question écrite, Question d’informations, Question orale avec débat, Motion de défiance, Motion de censure, mise en accusation etc.), avec comme conséquences, perte de temps, car au lieu de se consacrer au travail, le temps sera plutôt usé pour chercher soit à répondre, soit à les (l) étouffer dans l’oeuf, s’en suivront les dépenses inutiles.
■Le chantage de toutes les parties ayant concouru à la victoire;
Les recommandations démesurées de la part de ceux qui pensent, à tort ou à raison, avoir participé à la victoire, même s’il n’en est pas le cas. A ne pas oublier que tout le monde ne doit pas devenir ministre, tout le monde ne doit pas non plus travailler à la régie financière qui se veut être redynamisée, modernisée et rentabilisée pour une grande mobilisation et un bon encadrement des recettes à cette ère politique où les rétrocessions venant de Kinshasa sont non seulement modiques, mais aussi irrégulières.
Propositions pour éviter ou minimiser les dangers
Déjà actuellement, éviter le triomphalisme, encadrer les acolytes qui se donnent mandat de tirer sur tout ce qui bouge au nom des heureux élus Kapalata Maloha Akondoko Tony et Theoveul Lotika pour ne pas heurter les sensibilités et fabriquer les nouveaux détracteurs surtout qu’il y a encore une étape à franchir : Contentieux électoral qui risque de retarder la machine inutilement.
Respect des engagements politiques : C’est ici que vont reposer la réussite et/ou l’échec du Gouverneur et son gouvernement, le décollage de la Tshopo et/ou sa nouvelle descente aux enfers.
Même si le respect des engagements ne pourra pas atteindre 100%, faire un effort d’en atteindre 80 tout en dorlotant les 20% d’insatisfaits.
Composer avec le troisième candidat et la deuxième candidate à savoir Jean-Pierre Kasusula Faiti Kilicho et la Sénatrice Madeleine Nikomba Sabangu. Ici, je veux dire qu’il est possible de puiser dans leurs états-majors respectifs des bons pions, même parmi les députés qui avaient votés pour eux, voir la possibilité de les désigner tantôt ministre, tantôt membres de cabinets du Gouverneur, du Vice-gouverneur, des ministres ou membres du personnel de la régie financière tout en basant la sélection sur la compétence et la méritocratie.
Cela permettra au Gouverneur et au Gouvernement provincial de se refaire une majorité écrasante au sein de l’assemblée provinciale, avoir une certaine stabilité interinstitutionnelle et espérer avoir le temps matériel d’appliquer le programme d’action sans gêne, dans la paix, la tranquillité et la concorde.
Respecter les députés provinciaux, les traiter tous de la même façon contrairement à l’histoire de G9 et G19 triste mémoire . Ne pas le faire suscitera des tensions interminables telles que vécues sous Maître Walle Lufungula Louis-Marie.
Respecter les leaders d’opinion, les journalistes professionnels : *Libérer l’information et recevoir l’information : Qui a l’information a le pouvoir* .
Bien contrôler votre entourage, vous rassurer qu’il ne fait pas de vous une chasse-gardée en vous enfermant dans le bureau climatisé en n’accordant pas d’audiences ou en ne les accordant qu’aux leurs et minimiser ceux qui peuvent vous apporter des nouvelles informations ou stratégies. Sans eau dans la bouche, l’entourage de Maître Walle Lufungula Louis-Marie était composé à plus de 70 % de ceux qui l’avaient emprisonné en son propre bureau en lui coupant le cordon ombilical qui le liait avec le peuple. Un autre grand élément qui l’a ruiné.
J’ai trop écrit, peut-être pour ne rien dire. Je vous exhorte, Excellences Messieurs le Gouverneur Kapalata Maloha Akondoko Tony et le Vice-gouverneur Maître Theoveul Lotika Likwela, de croire en ma sincérité et en cette encre indélébile que je viens de verser sur cette nouvelle page de l’histoire de la Tshopo que vous êtes en train d’écrire dorénavant dans un contexte politique difficile.
Je retiens la date du 10 mai 2022.
MM, Journaliste de la république.
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