DOSSIER DE LA SEMAINE EN RDC : Retour sur les temps forts du pape François à Kinshasa, capitale de la RD Congo par Télégrammeducongo.net

L’histoire retiendra le passage de pape François, l’homme de 86 ans sur le sol congolais.

Comme on le sait que le déplacement d’un souverain pontife coûte. Ici nous allons nous référé à cet adage qui nous enseignait depuis l’école primaire :  » Ça va te coûter les yeux de pape  » .

Voilà… Étant donné que les yeux du pape coûte, c’est ainsi qu’il a fallut aussi un long moment pour que le Congo Kinshasa accueille à nouveau le chef de l’église catholique romaine mondial. Ceci est arrivé après près de 4 décennies, soit pour précision 38 ans après celui du pape Jean-Paul II intervenu en 1985 sous le règne du léopard, le maréchal Mobutu, alors président de la république du Zaïre.

C’est suite à la diplomatie de taille du cinquième président de la RD Congo, Félix Tshisekedi que la nouvelle génération congolaise a eu cette chance de rencontrer en face cet homme de Dieu.

Pour mémoire, ce voyage du pape François qui s’est concrétisé au début de l’année 2023 a été programmé pour le mois de juillet de l’an 2022 et a été différé suite aux problèmes thérapeutiques du genou du successeur de Benoît XVI.

Voilà qu’après un léger aménagement de l’État de sa santé, le souverain pontife avait décidé de répondre à l’appel de Félix Tshisekedi en vue de rencontrer aussi ses nombreux fidèles. Il a effectivement visité la RDC durant 4 jours, soit du 31 janvier au 03 février 2023.

À son arrivé le mardi 31 janvier sur le sol congolais en provenance de l’Italie pour son 44 e pèlerinage mondial et cinquième d’Afrique, le numéro 1 de l’église catholique romaine avait eu droit à un accueil digne de son rang. Au pied d’avion dans sa chaise roulante vu l’état de sa santé, le pontife Argentin a été accueilli par le premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde à l’aéroport international de Ndjili où l’avion papale avait posé ses pneus sur le tarmac à partir de 15heures de Kinshasa.

Après cette étape, le cortège papale a été escorté par une foule en liesse jusqu’au palais du peuple où le président catholique romaine avait eu un tête à tête privé avec son homologue congolais Félix Tshisekedi avant de prononcer à tour de rôle leurs discours. Dans son discours, le pape François avait dénoncé les tireurs de ficelle de la guerre injuste qui déchire l’Est du pays depuis des décennies tout en interpellant la communauté internationale à sortir de son silence usuraire.

 » Mais ce pays et ce continent méritent d’être respectés et écoutés, ils méritent espace et attention  » , avait-il introduit le pape François. * Retirez vos mains de la RDC! Retirez vos mains de l’Afrique ! Cessez d’étouffer l’Afrique : elle n’est pas une mine à exploiter ni une terre à dévaliser. Que l’Afrique soit protagoniste de son destin ! * Avait dénoncé le souverain pontife dans son discours en remontrance envers la communauté internationale devant les peuples congolais.

Et pour le président Tshisekedi ?

Le chef de l’État congolais avait non seulement dénoncé l’agression de son pays qui fait des milliers des morts depuis des décennies, mais aussi l’exploitation illégale de ressources naturelles congolaise par les pays voisins via les groupes armées.

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Au deuxième jour du séjour du pape à Kinshasa, le mercredi 01 Février.

Il est vraisemblable que l’un de temps fort du séjour de pape François sur le sol congolais était marquée par la célébration eucharistique de la messe dite au site et sur le podium papal aménagé par un jeune talentueux congolais *Jésus Noël Sheke*, à l’aéroport militaire de Ndolo.

C’est sous le thème  » Tous réconcilié en Jésus-Christ et confiant dans nos prières » que le pape avait dite son homélie en latin puis traduite. Devant le couple présidentiel, acteurs politiques de la majorité et de l’opposition dont Martin Fayulu et Moïse Katumbi, … le pape François avait appelé les congolais à cultiver :  » l’amour, la paix et le pardon  » .

Et c’est vrai que le passage et message du souverain pontife sur le sol congolais avait commencé à produire d’effets positifs avant même son départ pour le Soudan du Sud, avec le cas de l’opposant Martin Fayulu qui a changé la fois et a dit au revoir à sa lutte  » Vérité des urnes » tout en indiquant sur son compte Twitter qu’il a pardonné tous ceux qui l’ont volé le pouvoir du peuple.

Dans les après-midi, le pontife Argentin avait poursuivit ses activités en rencontrant les victimes des guerres. Dans leurs échanges, le pape François avait fait tient les souffrances de ces derniers, et avait invité les congolais à ne pas baisser les bras et avait même condamné à nouveau le silence absolu de médias internationaux face aux génocides oubliés de l’Est de la RDcongo.

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Nous sommes jeudi 02 février, la troisième journée du séjour de numéro de l’église catholique romaine à Kinshasa.

Comme la deuxième, celle de la troisième journée du successeur de Benoît XVI était aussi époustouflante au stade des martyrs, marquée par la rencontre avec les jeunes et le pape François. Il déclara, je cite :  » Si tu vois une personne seule, souffrante, abandonnée, approche-toi d’elle pour lui donner ton sourire et lui offrir ton amitié  » . Il avait aussi par l’occasion, fustigé le régionalisme et le tribalisme. Mais le gros de message du pape François à la jeunesse était de ne pas se laisser manipuler par les politiciens. Il avait en outre interprété les rôles de nos cinq doigts aux jeunes : Le pouce est égal à la prière ; L’index = la communauté ; Le majeur = l’honnêteté ; L’annulaire = le pardon et L’auriculaire qui est égal au service, avait-il explicité aux millions des jeunes présents à cette rencontre.

Ce même jeudi, le souverain pontife avait eu à rencontrer les prélats catholique dont les abbés, diacres, séminaristes, … dans la soirée.

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Cependant, le pape François a bouclé officiellement sa visite de 4 jours en RD Congo vendredi 03 février par la rencontre avec les évêques avant de prendre la direction de Juba, capitale du Soudan du Sud pour son 44 e voyage international et cinquième en Afrique.

Voilà un peu la synthèse du séjour papal en République Démocratique du Congo, après celui de pape Jean-Paul II en 1985.

Vous avez le droit d’être informer et nous avons aussi les obligations de le faire pour vous.

Rodrigue kolaba.